Wish list - Octobre 2017

Bonjour !

J’ai un petit peu de retard mais voici ma sélection concernant les sorties livresques d’octobre, en espérant qu’elle vous inspire.

Heartless - Marissa Meyer (Pocket jeunesse - 05/10/2017, jeunesse, fantaisie)

Heartless n’est absolument pas un livre vers lequel je me serais tournée habituellement. Il s’agit d’un young adult qui reprend à sa sauce l’histoire de la reine de coeur dans Alice au pays des merveilles sous fond d’histoire d’amour. Pourtant, la géniale TwoFaceLizzie en a si bien parlé sur Youtube que j’ai très envie de découvrir cette histoire, peut-être même que je me laisserai tentée par la version originale, à voir ! 

Lux - Maud Mayeras (Pocket - 12/10/2017, thriller)

Je ne sais pas grand chose à propos de ce récit apocalyptique à part peut-être le fait qu’il a une excellente critique. Peut-être que je me laisserai tentée par le fait qu’il est enfin sorti en poche pour le découvrir !

Lumikko - Pasi Ilmari Jääskeläinen (10/18 - 19/10/2017, contemporain)

Cette sortie poche me fait envie rien qu’avec sa couverture (de toute façon, les couvertures 10/18 sont bien souvent sublimes). L’esprit qui s’en dégage, le coté un peu Noël me plaît beaucoup. À part cela, on suit apparemment un groupe littéraire au fin fond de la Finlande, réunis autour de la figure d’une auteure jeunesse. Il est également question d’un carnet mystérieux et d’une disparition. Bref, ça a l’air assez barré et parfait pour cet hiver !

Sans consentement : enquête sur le viol - John Krakauer (10/18 - 05/10/2017, contemporain)

John Krakauer, auteur de Into the Wild (qu’il faut absolument que je lise), s’est inspiré de faits divers dans certaines universités américaines où des viols ont été commis ainsi que d’un constat glaçant pour écrire ce livre : le viol est le crime le plus fréquent aux États-Unis où peu de victimes portent plaintes. Je suis très intriguée par ce livre.

Voilà pour ce mois-ci ! Beaucoup de poches donc, mais ça fait du bien au portefeuille il paraît !

Inséparables - Sarah Crossan

Fiche pratique :

-Auteur : Sarah Crossan

-Éditeur : Rageot

-Nombre de pages : 406

-Genre : roman en vers, jeunesse, contemporain

-Date de parution : 17 mais 2017

Résumé : Grace et Tippi. Tippi et Grace. Deux soeurs siamoises, deux ados inséparables, entrent au lycée pour la première fois…

Mon avis

Je remercie mille fois moony.books qui m’a fait découvrir ce livre sur son compte Instagram. J’ai surtout craqué lorsque j’ai appris qu’il s’agissait d’un roman en vers. J’avais eu un coup de coeur pour Songe à la douceur de Clémentine Beauvais, lui aussi en vers. J’avais eu la chance de rencontrer l’auteure d’ailleurs lors d’une dédicace. Elle avait été interviewée par une libraire et nous avait expliqué qu’elle trouvait dommage que le roman en vers, genre très répandu dans la littérature anglo-saxonne (surtout en young adult), ne le soit pas plus en France. Il est inscrit sur la couverture d’Inséparables que ce roman a été traduit par Clémentine Beauvais justement, et je me réjouis qu’elle diffuse ce genre en France car, comme elle-même le dit si bien, il s’agit de romans plus fluides et faciles à lire qui peuvent donner le goût de la lecture aux plus jeunes.

Je m’excuse à l’avance, mais je vais faire pas mal de comparaisons entre Inséparables et Songe à la douceur. Pour commencer, la mise en page du premier est bien plus basique que celle du second, moins originale. Cependant, on retrouve ce qui m’avait plu lorsque j’avais découvert mon premier roman en vers à savoir la facilité avec laquelle on se plonge dans l’histoire et le rythme de la lecture. Seul le format très court des chapitres m’a légèrement dérangé. L’histoire est, quant à elle, plutôt intéressante puisque nous suivons deux soeurs siamoises. L’auteure nous apporte d’ailleurs pas mal d’informations à ce sujet, ce que j’ai trouvé très intéressant. Le lecteur est pleinement sensibilisé à ce sujet ce que je trouve super dans une lecture young adult.

Je suis peut-être en train de vous parler d’un livre que vous connaissez déjà, au moins de nom. Ce n’est pas impossible en effet puisqu’on l’a présenté ces derniers temps comme « le livre qui a bouleversé l’Angleterre ». Alors, m’a-t-il bouleversé ? Carrément oui ! J’ai, comme beaucoup de lecteurs, lâché ma petite larme en lisant ce roman. Malgré certaines facilités d’écriture, il s’agit d’une histoire prenante qui a fait écho en moi et ce principalement parce-que les personnages sont assez simples pour que l’on s’attache à eux. La fin est donc très émouvante, et c’est un bon point. Cependant, avec du recul, je me rends compte que ce livre ne m’a pas marqué plus que cela. Il s’agit d’une histoire qui m’a fait passer un bon moment sur le coup mais, au moment où j’écris ces lignes, cela fait des semaines que je l’ai lu et j’admets que ce n’est pas un livre qui marque sur le long terme. Mais, après tout, est-ce vraiment important ? Toi, lectrice ou lecteur qui me lis derrière ton écran, n’as tu pas envie de temps en temps d’un roman doudou à lire d’une traite ? L’automne est là et, avec lui, arrivent des après-midi plus frais aux couleurs douces, de quoi se faire un petit plaisir en lisant ce joli livre (accompagné d’un chocolat chaud, d’accord ?).

Un livre touchant donc et très simple. Un petit bonheur.

Wish-list - Septembre 2017

Bonjour !

Il pleut, l’automne est là et il est grand temps de vous présenter ma wish-list concernant les livres parus au mois de septembre !

Comme d’habitude, il vous suffit de cliquer sur un titre pour être redirigé vers le site internet de l’éditeur.

Poupée volée - Elena Ferrante (Folio - 07/09/2017, contemporain)

Aucune surprise pour ce livre-là étant donné que je voue un culte à Elena Ferrante depuis que j’ai découvert L’amie prodigieuse. Il s’agit d’une auteure italienne pleine de talent, surtout lorsqu’il s’agit de décrire la vie, telle qu’elle est réellement. Elle a une plume pleine de poésie et qui me fascine, il m’est impossible de lâcher un de ses romans. Bref, je me suis mise en tête de lire toute sa bibliographie et, même si j’ai moins aimé Les jours de mon abandon, je compte bien profiter de cette sortie poche !

À part cela, je ne sais pas trop de quoi parle l’histoire. Je sais juste qu’elle tourne autour d’une famille dont la mère a un comportement étrange. Encore un roman tournant autour de la psychologie complexe du personnage féminin, j’aime beaucoup ce thème chez cette auteure.

L’aube sera grandiose - Anne-Laure Bondoux (Gallimard jeunesse - 21/09/2017, contemporain, jeunesse)

J’ai très envie de découvrir Anne-Laure Bondoux, je dois toujours lire Tant que nous sommes vivants d’ailleurs. Elle a l’air assez proche de Jean-Claude Mourlevat au niveau du style or, Jean-Claude Mourlevat fait parti de mes auteurs préférés. L’excellente critique de son nouveau roman à peine sorti, L’aube sera grandiose, me fait, encore une fois, me demander ce que j’attends pour découvrir cette auteure. 

Il s’agit d’un roman familial dans lequel une femme va révéler à sa fille de nombreux secrets. Je n’en sais pas plus mais la couverture est magnifique, encore une raison de le découvrir. 

Une sélection moins fournie que le mois dernier, mais ce n’est pas la rentrée littéraire tous les jours ! Et vous, des envies de lectures ?

Wish list - Août 2017

Bonjour ! Voici une nouvelle rubrique sur le blog qui va traiter des sorties livresques qui me font envie. Je suis pas mal les parutions sur les différents sites internet des maisons d’éditions et j’aime relever celles qui me font envie. Je ne les achèterai pas forcément mais cela me permet de me tenir un peu au courant également. J’ai décider de partager mes envies en fonction des parutions de chaque mois. Je pense qu’il pourra il y en avoir très peu certains mois, comme il pourra il y en avoir beaucoup à d’autres moments, je ne me fixe donc aucun nombre particulier de livres à présenter. 

Vous pouvez retrouver les pages internet des éditeurs concernant chaque livre avec toutes les informations en cliquant sur leur titre.

C’est parti pour le mois d’août !

Beaux rivages - Nina Bouraoui (Le livre de poche - 23/08/2017, contemporain)

Il s’agit d’une sortie poche, Beaux rivages  étant sorti précédemment chez les éditions JC Lattès. J’ai découvert ce livre sur la chaine Youtube Lire avec Lylia et elle en a tellement bien parlé que j’ai été très intriguée. J’en sais très peu sur l’histoire qui tourne autour de la rupture d’un couple. Je pense que je le lirai un jour, rien que pour comprendre pourquoi il plaît autant.

Big Fan - Fabrice Colin (Folio - 08/06/2017, science fiction)

Encore une sortie poche, sauf que cette fois-ci je n’en avais jamais entendu parler. Le résumé me donne très envie. il va s’agir de découvrir pourquoi Bill Madlock a tiré sur un spectateur pendant un concert de Radiohead en 2008, mais peut-être que la réponse se trouve dans son interprétation des paroles du groupe… Apparemment le livre est un brin dystopique, mais dans le genre des dystopies qui me plaisent, style LoveStar, et fait pas mal de références à la pop culture. Par ailleurs, il se focalise également sur le groupe Radiohead, que j’aime beaucoup. Bref, tout cela m’attire énormément.

De l’influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles - Jean-Michel Guenassia (Albin Michel - 23/08/2017, contemporain)

Ce livre m’intrigue essentiellement parce-qu’il y a David Bowie dans le titre, je l’avoue. Pour l’histoire, je n’ai pas trop envie d’en savoir plus que le résumé de l’éditeur (qui ne dévoile pas grand chose), mais bon, ça a l’air sympa !

Ces rêves qu’on piétine - Sébastien Spitzer (Les éditions de l’Observatoire - 23/08/2017, roman historique)

J’ai envie de lire ce livre depuis que Margaud Liseuse en a parlé sur sa chaîne Youtube. Il a l’air très bien écrit et relate d’une façon qui me paraît intéressante les évènements historiques du III^e Reich puisque le livre est en partie fondé sur des éléments de la vie de Magda Goebbels, femme de Goebbels, un nazi proche de Hitler lorsqu’il était au pouvoir.

Voilà pour le mois d’août, je publie cet article un petit peu tard, il se trouve que cela prend beaucoup de temps et peut-être que j’ai pu passer à coté de sorties qui pourraient me plaire. Et vous, quelles sorties du mois d’août vous font envie ?

Annabel - Kathleen Winter

Fiche pratique :

-Auteur : Kathleen Winter

-Éditeur : 10/18

-Nombre de pages : 470

-Genre : contemporain

-Date de parution : 2013

Résumé : 1968, un bourg côtier du Labrador au Canada. Un enfant naît, ni garçon ni fille. Hermaphrodite. Ils sont trois à partager ce secret : les parents et une voisine de confiance. On décide de faire opérer l’enfant ; ce sera Wayne – le choix du père. Mais dans l’eau trouble de l’adolescence, son moi caché, cette Annabel qui l’accompagne comme une ombre, réapparaît. Et avec elle, la vérité. Un magnifique roman sur la différence et l’identité, porté par une langue poétique où vibrent intimement la Nature et les êtres.

Mon avis

J’ai découvert Annabel grâce à une amie qui a eu la gentillesse de me le prêter. Je ne pense pas que je me serai tournée vers cette lecture autrement, d’autant plus que je ne connaissais pas l’existence de ce livre jusqu’ici. Je suis contente au final de l’avoir lu car c’est un très joli roman.

Rien qu’en lisant la quatrième de couverture, nous nous doutons que l’histoire va tourner autour de cet enfant, né hermaphrodite. Comme nous l’apprenons dans le livre, la naissance d’un enfant possédant les caractéristiques des deux sexes est très rare. Par ailleurs, le sujet pourrait paraître , à tord, tabou ou difficile à aborder, et c’est pourquoi l’hermaphrodisme n’est pas souvent évoqué. J’ai souvent des préjugés sur les romans qui traitent de sujets comme celui-ci. En effet, je crains qu’ils soient trop moralisateurs, que l’auteur, dans le but de montrer les problèmes auxquels est confronté le personnage concerné, en fasse des tonnes au détriment d’une histoire travaillée. Je suis également récalcitrante à tout ce qui pourrait être cliché. Enfin, je ne souhaitais pas une histoire trop crue quant aux difficultés de l’adolescence, mais un récit dans lequel j’aurais pu me retrouver.

Devinez quoi, le roman de Kathleen Winter a contourné absolument toutes mes craintes et mes préjugés. L’énorme point fort de cette histoire est qu’elle est bien ancrée dans le réel. Tous les personnages sont bien travaillés et très réalistes. J’ai trouvé les parents de Wayne particulièrement bien faits et intéressants. Ce sont des personnages très lambda, qui se trouvent confrontés à un évènement inattendu et face auquel ils ne réagissent pas de la même façon. Rien n’est exagéré ou fantasmé. Il s’agit vraiment d’une histoire qui n’a pas vocation à nous mettre mal à l’aise. Nous suivons Wayne de l’enfance à l’âge adulte et la façon dont cela est traité m’a souvent fait penser à L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante, bien que les deux histoires n’aient rien à voir l’une avec l’autre. Dans chacun des livres, nous ne tournons pas qu’autour du sujet principal -l’hermaphrodisme ou l’amitié- mais nous découvrons les vies des différents personnages, aussi bien principaux que secondaires. Cela est tellement bien travaillé que dans les deux cas, j’ai eu l’impression de lire un témoignage plus qu’une fiction et c’est ce qui rend les livres si prenants. Pour en revenir à Annabel uniquement, il est vrai que l’hermaphrodisme est un sujet bien dilué dans l’histoire. Il est toujours présent, sans jamais être étouffant pour le lecteur. Cela donne une certaine finesse au récit. De plus, c’est un procédé très intéressant puisque j’ai tout de même appris de nombreuses choses à son propos. Je pense que ce livre sensibilise réellement le lecteur à propos d’un sujet plutôt méconnu.

Enfin, la cerise sur le gâteau, ce qui m’a permis de me plonger complètement dans l’histoire, c’est aussi l’écriture de l’auteure ainsi que le cadre qu’elle pose. J’ignorais que cela se passait dans la région du Labrador au Canada. Les descriptions de l’auteure m’ont transportée à l’autre bout de la planète et m’ont fait rêver. C’était un vrai plaisir de m’imaginer la vie des habitants de cette région du nord-est du pays (j’ai fini par faire des recherches sur Google maps), laquelle n’est pourtant pas présentée comme idyllique, bien au contraire, mais cela donne un caractère encore plus réel aux descriptions. Les personnages, je n’insisterai jamais assez, sont très attachants. Wayne enfant m’a particulièrement touchée, si bien que j’ai lu toute la période de son enfance d’une traite, ce qui fait un bon nombre de pages !

Je ne peux que reconnaître le talent de Kathleen Winter, qui a su écrire un roman bien ancré dans la réalité, très doux et qui fait même rêver parfois. Il s’agit d’une histoire touchante, originale et qui ne m’a jamais déçue. Une excellente découverte.

Pour vous servir - Véronique Mougin

Fiche pratique :

-Auteur : Véronique Mougin

-Éditeur : J’ai lu

-Nombre de pages : 343

-Genre : contemporain, humour, témoignage

-Date de parution : 6 mai 2015

Résumé : Profession ? Gouvernante ! C'est-à-dire fée du logis, psy, femme de ménage, assistante, confidente et punching-ball. Françoise n'ignore rien des extravagances ni des secrets de ses employeurs fortunés, aristocrates, hommes d'affaires ou VIP. Devenue domestique après la faillite de son restaurant, elle raconte sa nouvelle vie à l'ombre de la leur, entre le salon et l'office. Un roman pétillant, documenté, qui nous entraîne dans l'univers fou des ultras-riches... par l'entrée de service.

Mon avis

Je ne connaissais pas ce livre jusqu’à ce qu’on me le passe. Il ne s’agit pas d’une lecture vers laquelle je me serais tournée je pense, mais le résumé m’a intrigué. Par ailleurs, je trouve qu’il correspond bien à une lecture estivale, à lire avec une citronnade bien fraiche !

Au début du livre, nous avons une note de l’auteure qui nous avertie de la véracité des faits. Elle a vécu toutes les extravagances racontées ici et c’est ce qui rend le livre si intéressant. Nous suivons donc la vie de Françoise, gouvernante au service de personnes très riches. Aucun de ses patrons ne se ressemblent. On apprend à détester certains mais aussi à avoir de la pitié pour d’autres. Françoise elle-même a des sentiments ambiguës à l’égard de ces personnes, ce qui rend l’histoire plutôt bien faite, sans clichés. Toutefois, l’auteure retranscrit également son propre avis, qu’on peut partager ou non, sur la vie des individus les plus fortunés. Cet avis est mis en perspective par des passages relatant la vie de Françoise avant qu’elle ne devienne gouvernante. Ainsi, on comprend aisément ce qu’elle ressent lorsqu’elle découvre ce monde à part qu’est la vie de ses patrons. Son quotidien de gouvernante est raconté sous la forme de chapitres assez courts, eux-même regroupés dans des parties au fil de ses changements de familles. Il s’agit d’une vingtaine d’années de travail regroupés dans 343 pages ; ainsi, l’auteure a fait le choix de nous les raconter de façon globale, en ajoutant des anecdotes, des phrases prononcées par ses patrons, leurs habitudes et leurs déboires. Le tout sur un ton très humoristique que j’ai apprécié et agrémenté de « leçons » au fur et à mesure que Françoise découvre les codes de sa nouvelle profession (cf l’extrait).

J’ai beaucoup aimé le personnage de Françoise que j’ai trouvé à la fois simple et attachante. Comme je l’ai précisé plus haut, c’est un personnage dont on comprend toute la profondeur. Par ailleurs, il s’agit d’une personne à laquelle on peu facilement s’identifier. J’ai cependant eu un peu de mal avec l’écriture bien qu’elle soit très efficace. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture et de rire à certains moment. Je ne m’étais pas trompée, il s’agit d’une formidable lecture pour l’été. Toutes les révélations faites dans ce livre, au-delà de l’avis de l’auteure à leur propos, n’ont pas pour seul avantage de faire rire le lecteur. Elles nous amènent à réfléchir sur beaucoup de points comme, par exemple, sur ce qui est important ou pas dans la vie ou encore sur notre rapport avec les autres. Je trouve cela super qu’un livre humoristique et léger provoque par la même occasion une certaine réflection.

J’ai passé un très bon moment dans les pages de Pour vous servir. Une bonne lecture.

Extrait

« Leçon n°20

Les pauvres ont des problèmes. Les riches ont des angoisses. »

Page 198.

Les délices de Tokyo - Durian Sukegawa

Fiche pratique :

-Auteur : Durian Sukegawa

-Éditeur : Albin Michel

-Nombre de pages : 240

-Genre : contemporain

-Date de parution : 3 février 2016

Résumé : « Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges dont sont fourrés les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager. 

Mon avis

L’été dernier, sur sa chaine Youtube, Lemon June a présenté Les délices de Tokyo comme un livre qui fait du bien. Comme souvent, elle m’a donné envie de le lire à mon tour. Alors, quand j’ai découvert qu’il était disponible à la médiathèque, je me suis dit que ce serait une lecture parfaite pour cet été. Je n’ai pas été déçue.

Je n’attendais pas grand chose de ce livre, à part qu’il me fasse passer un bon moment. Pari réussi ; j’ai été transportée au Japon et j’ai découvert quelques patisseries que je ne connaissais pas jusqu’alors. Ce doit être un été spécial Japon cette année d’ailleurs. En effet, je ne connaissais pas beaucoup la culture de ce pays. Je l’avais un peu découvert en lisant Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb, mais j’ai eu le plaisir d’avoir à faire à Murakami entre temps puis à Durian Sukegawa. Tous deux m’ont transportée et convaincue de me tourner plus souvent vers la littérature japonaise.

En plus d’être agréable à lire et divertissant, Les délices de Tokyo s’intéresse à un sujet de société peu abordé et que j’ai trouvé très intéressant. J’ai ainsi appris pas mal de choses dont beaucoup m’ont touchée lors de ma lecture. Il est vrai que Les délices de Tokyo ne laisse pas indifférent. C’est un livre qui sent bon les fleurs de cerisier et donne une jolie leçon de vie. Les personnages sont plutôt attachants également. Tokue, la vieille dame qui fait si bien le an, est adorable, on a envie de lui faire un gros câlin. Sentarô aussi est touchant, à sa façon, et j’ai beaucoup aimé le personnage de la jeune lycéenne. Je n’ai pas grand chose de plus à vous dire dessus parce-que ce n’est pas une histoire très complexe. Il s’agit au contraire d’un récit aux fondements assez simple mais qui est efficace au final. Cela fait du bien de lire des petites histoires comme cela qui font écho en nous et nous laissent une trace une fois finies.

Ce livre est la lecture parfaite pour passer un bon après-midi d’été. Il est agréable et l’histoire est très jolie. Une lecture très agréable.